QUEL LIEN ENTRE SOMMEIL ET HORMONES ?

3 Septembre 2019 | Sommeil & Satisfaction Client
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HORMONES ET SOMMEIL, UN LIEN ÉTROIT

Les mécanismes qui régissent le sommeil sont complexes, mais il sera difficile de comprendre son fonctionnement sans évoquer les hormones : Le sommeil est aussi et surtout une question hormonale.

La qualité de notre sommeil est intimement liée à l’influence de plusieurs hormones. Mais du sommeil dépendra aussi la production d’autres hormones essentielles à notre santé.

LA MÉLATONINE OU HORMONE DU SOMMEIL : L’INTERRUPTEUR DU CERVEAU

QU’EST-CE QUE LA MÉLATONINE ?

La mélatonine est l’hormone déclenchant notre endormissement.

La mélatonine est produite naturellement par une glande dans le cerveau : l’épiphyse ou glande pinéale. Elle réagit à la lumière et se libère uniquement pendant la nuit, ou plus précisément l’obscurité. D’ailleurs son nom est tiré du grec « melas » qui signifie noir. Son but est de favoriser l’arrivée du sommeil mais aussi de faciliter le réveil : La mélatonine connaît un pic entre 2 et 4 heures du matin, puis, plus le moment du lever se rapproche, plus elle baisse pour permettre un réveil plus facile. La mélatonine s’adapte aux changements de saison pour permettre un cycle de sommeil régulier, tout au long de l’année.

LUMIÈRE ET MÉLATONINE, UN LIEN INDÉFECTIBLE

C’est l’alternance de la lumière du jour et de l’obscurité de la nuit qui va permettre au cycle veille/sommeil de se réaliser. Ce lien a donc des conséquences quand le rythme Jour / Nuit ne peut être suivi.

Chez certains aveugles, par exemple, le cycle veille/sommeil est perturbé.

Les pays nordiques tels que la Suède, la Norvège ou la Finlande, connaissent, entre novembre et janvier, des journées plus courtes. Ainsi en moyenne en décembre, Stockholm ne bénéficie en moyenne que de 35 heures d’ensoleillement par mois contre plus de 50 en moyenne à Paris.

Les heures d’ensoleillement s’y font rares et la sécrétion de mélatonine qui en est corrélée augmente : La mélatonine est par conséquent largement responsable de l’état d’abattement ressenti par des millions de personnes sous ces latitudes à l’approche du mois de décembre. Pas moins de 90 % des Suédois souffrent de troubles affectifs saisonniers.

C’est aussi en partie en raison de la réaction de la mélatonine à la lumière que l’exposition aux écrans est néfaste. La lumière bleue produite par nos tablettes, smartphones et télévision gêne la production de l’hormone du sommeil et rend notre endormissement plus compliqué.

LA MÉLATONINE, UNE SOLUTION À L’INSOMNIE?

Si la mélatonine favorise l’endormissement, un traitement à base d’hormone du sommeil est elle la solution à l’insomnie ? Cette hormone a été synthétisée en laboratoires et est disponible sous forme de médicaments ou de compléments alimentaires.

DANS QUELS CAS LA MÉLATONINE S’AVÈRE EFFICACE ?

La mélatonine synchronise nos rythmes biologiques et agit sur les rythmes circadiens. Si elle est prise le matin, la mélatonine entraîne un retard de phase des rythmes biologiques. Au contraire si l’hormone est prise le soir, elle engendre une avancée de phase des mêmes rythmes biologiques. En conséquence elle peut s’avérer efficace pour les troubles du sommeil liés au décalage horaire et au travail de nuit.

Il existe d’autres cas de décalage de rythme biologiques pour lesquels l’usage de mélatonine peut s’avérer utile :

  • Les insomnies chez les plus de 60 ans, notamment en raison de réveils matinaux,
  • Les insomnies dues à un retard de phase de sommeil, dans le cas notamment de mauvaises habitudes (usage des écrans, couchers tardifs et peu réguliers…),
  • Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d’autres troubles neurologiques. L’hormone du sommeil participe à stabiliser leur sommeil.

Les avantages du produit sont qu’elle n’a pas d’effet sédatif comme les somnifères et est sans accoutumance.

UN TRAITEMENT NON UNIVERSEL 

LA MÉLATONINE N’EST MALHEUREUSEMENT PAS ADAPTÉE À TOUS LES CAS DE TROUBLES DU SOMMEIL ET DOIT ÊTRE ADMINISTRÉE AVEC PRÉCAUTIONS.

L’hormone du sommeil n’a pas d’intérêt en cas d’insomnie liée à l‘anxiété ou en cas de réveils précoces dus à une dépression.

Les effets à long terme sont mal connus d’où la règle d’un usage limité dans le temps. Sa consommation sous forme de complément alimentaires est déconseillée aux personnes sensibles comme les femmes enceintes, les enfants et les adolescents. Certaines pathologies comme les maladies inflammatoires ou auto-immunes, l’épilepsie, l’asthme doivent faire l’objet d’un avis médical avant toute prise médicamenteuse.

D’autant qu’il peut exister des interactions entre la mélatonine et certains médicaments. Cette solution doit donc être envisagée après consultation d’un professionnel de santé.

UNE SOLUTION NATURELLE : STIMULER LA PRODUCTION DE MÉLATONINE

Quelques conseils simples sont à suivre pour favoriser l’endormissement : Faciliter la production naturelle de mélatonine en adaptant son hygiène et son rythme de vie.

  • Supprimer l’exposition à la lumière bleue produite par les écrans, au moins une heure avant le coucher.
  • Dormir dans l’obscurité pour stimuler la production de mélatonine.
  • Lors de réveils nocturnes, ne pas allumer la lumière ou optez pour une veilleuse.

DES HORMONES QUI JOUENT LES TROUBLES FÊTE

Si la mélatonine est l’hormone généralement associée au sommeil, d’autres hormones peuvent au contraire le perturber :

  • La progestérone induit la détente et le sommeil. Lors d’une grossesse, par exemple, le corps produira plus de progestérone, afin de favoriser l’endormissement de la future mère. Si son taux est faible, le sommeil de la femme en est affecté.
  • Les œstrogènes peuvent perturber le sommeil, pendant la ménopause. Lorsque leur taux se réduit, elles causent suées nocturnes et bouffées de chaleur, perturbant alors les nuits des femmes. A partir de cinquante ans, un sommeil fractionné ou des insomnies peuvent être le résultat de cette baisse d’œstrogènes.
  • L’insuline : Le diabète peut ainsi être une cause de troubles du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique. Les changements rapides de niveau de glucose pendant la nuit peuvent provoquer des réveils nocturnes.

L’IMPACT DU SOMMEIL SUR LA PRODUCTION HORMONALE

Le sommeil est directement lié aux hormones mais l’inverse est également vrai. Ainsi certaines hormones sont produites lorsque l’on dort.

Lorsque l’on dort, l’organisme produit des hormones essentielles. Le sommeil est donc un élément crucial pour la santé et le bien-être.

SOMMEIL ET HORMONE DE CROISSANCE

La sécrétion de l’hormone de croissance n’a lieu pratiquement que pendant certains stades de sommeil : Le sommeil profond. La croissance des enfants s’effectue donc pendant la nuit. Cette hormone favorise, outre la croissance, la réparation des tissus et des cellules usées.

SOMMEIL ET OBÉSITÉ

Ne pas assez dormir peut avoir une influence sur notre poids. En effet, la production des hormones régulatrices de l’appétit évolue en fonction du sommeil.

Le manque de sommeil a un double effet sur ces hormones : la production d’une hormone liée à la sensation de faim est stimulée tandis que l’hormone associée au sentiment de satiété est limitée. D’autant que la quantité de sommeil modifierait nos goûts en nous poussant à consommer des aliments plus sucrés et plus gras. Le sommeil a donc un impact sur l’obésité.

SOMMEIL ET BIEN-ÊTRE

Dormir permettrait de limiter la sécrétion de la principale hormone de stress, le cortisol. Le taux de cortisol augmenterait de 50% si la nuit s’écourte de 8h à 6h.

Le sommeil est donc intrinsèquement lié aux hormones : elles l’influencent autant qu’elles en dépendent. Il est donc crucial de veiller à une bonne qualité de literie pour bénéficier d’une qualité de sommeil optimale.

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